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Les croyances « à la carte » au Québec


1760. À la suite de la Conquête de la Nouvelle-France par les Anglais, c’est la Couronne britannique qui devient souveraine du peuple canadien d’antan. Néanmoins, comme les Britanniques étaient alors séparés de leur patrie par l’océan Atlantique, c’est le pouvoir clérical qui fut chargé de la représenter sur le terrain, et ce, jusqu’en 1965. Vous pouvez d’ailleurs interroger vos grands-parents à ce sujet. Selon la culture orale populaire québécoise, les curés de l’époque avaient l’omnipotence et allaient jusqu’à indiquer à nos grands-mères le nombre d’enfants qu’elles devaient avoir.


1960. C’est la Révolution tranquille. Les Québécois reprennent les pouvoirs jusqu’alors attribués aux clergés et les remettent aux mains de l’État.


1965. Comme le contexte de l’époque l’oblige, le 8 décembre 1965, les Québécois assistent à une réforme religieuse : le Concile Vatican II.

On le considère généralement comme l'événement le plus marquant de l'histoire de l'Église catholique au XXe siècle, symbolisant son ouverture au monde moderne et à la culture contemporaine, prenant en compte les progrès technologiques, l'émancipation des peuples et la sécularisation croissante (Bouchard, 1995, p.29).

Pendant que les messes originellement données en latin sont dorénavant données en français, aux États-Unis, le gouvernement américain abolit les quotas d’immigration asiatique et permet l’arrivée de guides spirituelles indiens en Amérique. Cette étape est précurseure à la montée des religions orientales au Québec.


1969. Un premier homme marche sur la lune. C’est l’essor des sciences et de la technologie, une nouvelle religion.


Époque contemporaine. Depuis la Révolution tranquille et la baisse de l’emprise de la religion catholique, les Québécois sont empreints d’un vide spirituel duquel découle une quête de sens. Avec Internet et la mondialisation, l’accès à l’information est plus facile que jamais. Les croyances sont maintenant fragmentées et relèvent de la sphère privée. Nous sommes maintenant libres de nous informer au sujet de toutes les croyances et les cultures, nous sommes libres de les expérimenter et nous sommes libres de cueillir « à la carte » les pratiques, de façon temporaire ou permanente, qui répondent le mieux à nos besoins immédiats.

Nous vivons maintenant dans une civilisation de l’instantané. À chaque jour, nous voulons tout obtenir le plus rapidement possible. Nous consommons de la nourriture rapide (fast-food), nous cuisinons nos repas au micro-ondes, nous envoyons des lettres par courriels, et nous transportons le téléphone avec nous (Bouchard, 1995, p.30).

C’est dans ce contexte que la popularité du Reiki ne cesse de croître. En effet, puisque le Reiki n’est lié à aucune religion, que son essence s’en tient à l’amélioration générale de l’état de bien-être du receveur sur les plans mental, physique et émotionnel et qu’il n’a aucun dessein de recrutement, ses bienfaits apparaissent comme une solution efficace, voire immédiate, aux maux de notre époque, en plus de bien s’intégrer à l’hétérogénéité des croyances contemporaines.


À défaut de vous-mêmes cadrer dans ce profil, qui ne connaît pas quelqu’un qui croit à la fois en Dieu, en la science, en la réincarnation, aux extraterrestres, en plus de lire des ouvrages du Dalaï-Lama, de pratiquer le Yoga et la méditation? (Lenoir, 1997, p.2371).

Au grand plaisir de prendre soin de vous. ☀️

Christine Simard

Maître Reiki

christine.simard.reiki@gmail.com




Médiagraphie

  • BOUCHARD, Alain. « Il était une foi... Regard sur la situation religieuse du Québec contemporain ». Impressions 20, avril 1995, p. 26-30.

  • LENOIR, Frédéric. « Les spiritualités orientales en Occident », dans LENOIR, Frédéric et Ysé TARDAN-MASQUELIER (dir.). Encyclopédie des religions. Paris, Bayard, 1997, p. 2371-2390.

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